Note : Pour étudier les effets de très faibles doses de champs électromagnétiques pourquoi ne pas utiliser les champs ambiants actuels ? C’est la réalisation de cette expérience qui pourrait presque se passer de commentaires. Les très faibles doses ont donc une action, de même pour les expositions prolongées.

(Note et trad. R. GAUTIER)

BEMS 2002

LA PROTECTION RÉPÉTÉE CONTRE LES CHAMPS MAGNÉTIQUES INDUIT UNE ANALGESIE CHEZ DES SOURIS.

REPEATED MAGNETIC FIELD SHIELDING INDUCES ANALGESIA IN MICE.

D.C. Desjardins*1,2,A.W. Thomas2, C.M. Cook2, F.S. Prato2.

1Neuroscience Program; 2Department of Medical Biophysics,University of Western Ontario, London, Ontario, Canada; 2Lawson Health Research Institute and Department of Nuclear Medicine & MR, St. Joseph's Health Care (London), London, Ontario, Canada N6A 4V2.

INTRODUCTION : une exposition simple de souris aux champs magnétiques ELF on été montré pour atténuer l’analgésie induite par les opioides [1] tandis qu’on a montré que des expositions quotidiennes répétées induisent une analgesie [2]. Nous avons récemment observé qu'une exposition simple de souris à un environnement magnétiquement protégé produit par le placement dans une µ - boîte de métal peut aussi atténuer l’analgésie induite par les opioides [3].

OBJECTIF : l'objectif de cette étude était de déterminer si quotidiennement les expositions répétées de souris à l'environnement produit par un µ -boîte de métal inciteraient analgesia.

MÉTHODES : des souris adultes mâles Swiss CD1 [Charles River, Canada] ont été placées dans PlexiglasTM opaque a aligné µ - boîte de métal ou une boîte opaque PlexiglasTM (témoin) pendant 1 heure par jour pendant 10 jours consécutifs. Le µ - boîte de métal atténue les champs magnétique ambiants de 0 à 60 Hz par un facteur de 125 ou plus [3]. La nociception a été mesuré comme la latence avant soulèvement d’un pied/ lèchage après un stimulus aversif thermal (50 ±0.5 ° C) auparavant (pré) et immédiatement après le placement dans les boîtes. Deux expériences ont été conduites, celle dans lequel la latence thermale a été évaluée chacun des dix jours et celui dans lequel la mise à l'épreuve a été seulement exécutée des jours 1, 5 et 10 mais l'exposition était pendant 10 jours consécutifs comme dans la première expérience. L'exposition, les valeurs de latence ont été normalisées (post / pré) aux valeurs de pré exposition et la signification a été évaluée employant ANOVA avec p < 0.05.

RÉSULTATS : une analyse des variations a montré un effets significatif entre les sujets sous exposition [F (1,21) =10.81, p < .001, Eta2 =.34] où ces sujets exposés au µ - boîte de métal a montré une augmentation significative de la latence en comparaison des sujets de contrôle. Dans l'expérience une analyse multivariante a montré un significatif dans l'interaction de sujets entre les jours d'exposition et la condition d'exposition [F (1,9-=1.942), p < .05, Eta2 =.64]. La latence les temps du µ - métal exposé le groupe baissé à 80 % de pré valeurs ter la première exposition qui corrobore d'anciennes découvertes [3] et ensuite accru à 160 % en comparaison des pré valeurs après les expositions de

Jours 3, 4 et 5. Au jour 10 les post valeurs ne différaient pas de pré valeurs. On n'a vu aucun tel résultat dans le groupe témoin (voir la Figure(chiffre) 1 pour les résultats d'Expérience 1). Les résultats d'expérience 2 ont confirmé à ceux d'expérience 1 exposition de nouveau une diminution dans des valeurs de post latence le jour 1 (70 % de pré valeurs), l'augmentation le jour 5 (180 % de pré valeurs) avec un retour aux valeurs de pré latence le jour 10.

DISCUSSION : Ces expériences suggèrent que la protection de champs ambiants magnétiques affectent des comportements opioid liés dans une façon semblable, mais non identique aux effets de l'exposition augmentée des champs magnétiques ELF (MF). La réduction initiale jour 1 était compatible avec des données précédentes [3] comme était l'induction d'analgésie le jour 5 [2]. D’autres expériences sont nécessaires pour comparer et contraster les effets d'exposition ELFMF et de protection ELFMF sur la fonction d'opioid.

 

INTRODUCTION: A single exposure of mice to ELF magnetic fields has been shown to attenuate opioid induced analgesia [1] whereas repeated daily exposures have been shown to induce analgesia [2]. We have recently observed that a single exposure of mice to a magnetically shielded environment produced by placement in a µ-metal box can also attenuate opioid induced analgesia [3].

OBJECTIVE: It was the objective of this study to determine if daily repeated exposures of mice to the environment produced by a µ- metal box would induce analgesia.

METHODS: Adult male Swiss CD1 mice [Charles River, Canada] were placed in an opaque PlexiglasTM lined µ-metal box or an opaque PlexiglasTM box (sham condition) for 1 hour a day for 10 consecutive days. The µ-metal box attenuates ambient magnétique fields from 0 to 60 Hz by a factor of 125 or more [3]. Nociception was measured as the latency of a foot lifting/lick to an aversive thermal stimulus (50 ±0.5° C) before (pre) and immediately after (post) placement in the boxes. Two experiments were conducted, one in which thermal latency was tested on each of the ten days and one in which testing was only performed on days 1, 5 and 10 but exposure was for 10 consecutive days as in the first experiment. Post "exposure" latency values were normalized (post/pre) to preexposure values and significance was tested using ANOVA with p<0.05.

RESULTS: An analysis of variance showed a significant between subjects effect by exposure condition [F(1,21)=10.81, p<.001, Eta2=.34] where those subjects exposed to the µ-metal box showed a significant increase in latency as compared to the control subjects. In experiment one a multivariate analysis showed a significant within subjects interaction between days of exposure and exposure condition [F(1,9)=1.942, p<.05, Eta2=.64]. The latency times of the µ-metal exposed group dropped to 80% of pre-values ter the first exposure which corroborates former findings [3] and then increased to 160% as compared to pre-values after exposures of

days 3, 4 and 5. By day 10 post values were not different from pre-values. No such results were seen in the control group (see Figure 1 for results of Experiment 1). Results of experiment 2 confirmed those of experiment 1 showing again a decrease in post latency values on day 1 (70% of pre-values), increase on day 5 (180% of pre-values) with a return to pre-latency values on day 10.

DISCUSSION: These experiments further suggest that shielding from ambient magnetic fields affects opioid related behaviors in a manner similar but not identical to effects from exposure to increased ELF magnetic fields (MF). The initial reduction on day 1 was consistent with previous data [3] as was the induction of analgesia on day 5 [2]. Further experiments are needed to compare and contrast the effects of ELFMF exposure and ELFMF shielding on opioid function.

Figure 1: Results of Experiment 1. The latency ratio values immediately after replacement in control box or g-metal box were normalized for each mouse. This figure shows a significant between-subjects effect by exposure condition

[F1,21)=10.81, p<.001, Eta2=.34] and a significant within subjects interaction between days of exposure and exposure condition [F1,9)=1.942, p<.05, Eta2=.64]. Each point on this figure represent the ratio of individual post/pro values for each test day and the error bars represent the SEM.

References.

1. M. Kavaliers, K-P Ossenkopp, FS Prato, JJL Carson. Opioid systems and the biological effects of magnetic fields, in: On the

Nature of Electromagnetics Field Interactions with Biological Systems. Frey AH (ed.)

2. M Kavaliers, K-P Ossenkopp. Tolerance to morphine-induced analgesia in mice: magnetic fields function as environmental

specific cues and reduce tolerance development. Life Sciences 1985, 37, pp 1125-1135.

3. E Choleris, C DelSeppia, AW Thomas, P Luschi, S Ghione, GR Moran, FS Prato. Shielding, but not zeroing of the ambient

magnetic field reduces stress-induced analgesia in mice. In Press, Proceedings Royal Society London B.

Funded in part by the Canadian Institute of Health Research.