Note : certains physiciens restent donc sur leur position : <<c’est impossible !>>

A ce propos je cite Raymond Neutra dans le rapport à l’état de Californie :

<< la modélisation théorique prétendrait toujours que les résultats d’études épidémiologiques résidentielles et professionnelles sont "impossibles" (Weaver et al.., 1998). Elle prétendrait aussi que les effets biophysiques d'expériences avec des champs magnétiques employant des intensités moins de 100 mG* est ‘impossible‘ (Adair, 1999).. Ceux qui adhèrent à ces théories biophysiques escomptent toujours la pertinence de résultats expérimentaux aux intensités plus hautes à cause de ce seuil "d'impossibilité" et exigeraient le laboratoire prouve que le bioeffect résulte des niveaux ambiants d'exposition. C'est peu de preuve puisque les niveaux ambiants d'autres polluants ne produisent pas souvent d'effets assez grands pour être vu en laboratoire. Il doit être noté que la majorité d'intervenants à IARC, NIEHS et NRPB qui ont déclaré les EMFS comme des cancérigènes "possibles" n'ont évidemment pas accepté quelques arguments de physiciens que les bioeffects d'expositions résidentielles était "impossible" >>

Bioelectromagnetics 2003 Jan;24(1):39-48

Limites biophysiques des effets non thermiques des radiations de RF et de micro-ondes.


Biophysical limits on athermal effects of RF and microwave radiation.
Adair RK.
Department of Physics, Yale University, New Haven, Connecticut.

En employant des critères biophysiques, je montre que la radiofréquence continue (RF) et la radiation à micro-ondes avec une intensité de moins de 10 mW/cm (2) ne va pas affecter la physiologie significativement par des mécanismes non thermiques. Les systèmes biologiques sont fondamentalement bruyants à l'échelle moléculaire comme une conséquence de l’agitation thermique et sont macroscopiquement bruyant comme une conséquence de fonctions physiologiques et du comportement animal. Si des champs électromagnétiques pouvaient significativement affecter la physiologie, leur effet direct physique devrait être plus grand que le bruit omniprésent endogène. En employant ce critère, je montre qu'aucun jeu des interactions de champs faibles, que j’argumente d’être presque complet sur des raisons dimensionnelles, peut affecter la biologie à l'échelle moléculaire. De plus, je conclus que des champs si faibles ne vont pas probablement produire des effets significatifs dans leurs interactions avec des plus grands éléments biologiques comme des cellules. Au cours de cette analyse, j'examine les exemples importants spéciaux d'interactions électromagnétiques : des interactions "directes" où la biologie est modifiée simplement selon le mouvement d'éléments chargés produits par le champ électrique; interactions de résonance; les effets d'electrostrictive forcent et le dipôle incité des moments; et les modifications de probabilités de recombinaison de paire radicales. Dans chaque cas, je montre qu'il est peu probable que des champs d'intensité basse peuvent produire des conséquences significatives physiologiques.


Using biophysical criteria, I show that continuous radiofrequency (RF) and microwave radiation with intensity less than 10 mW/cm(2) are unlikely to affect physiology significantly through athermal mechanisms. Biological systems are fundamentally noisy on the molecular scale as a consequence of thermal agitation and are noisy macroscopically as a consequence of physiological functions and animal behavior. If electromagnetic fields are to significantly affect physiology, their direct physical effect must be greater than that from the ubiquitous endogenous noise. Using that criterion, I show that none of a set of interactions of weak fields, which I argue is nearly complete on dimensional grounds, can affect biology on the molecular scale. Moreover, I conclude that such weak fields are quite unlikely to generate significant effects in their interactions with larger biological elements such as cells. In the course of that analysis, I examine important special examples of electromagnetic interactions: "direct" interactions where biology is modified simply by the motion of charged elements generated by the electric field; resonance interactions; the effects of electrostrictive forces and induced dipole moments; and modifications of radical pair recombination probabilities. In each case, I show that it is unlikely that low intensity fields can generate significant physiological consequences.