Electromagnetic Biology and Medicine 22: 149 – 159

Une étude préliminaire d’évaluation de dommages possibles aux chromosomes parmi les utilisateurs de téléphones mobiles digitaux.

 

A Preliminary Study to Assess Possible Chromosomal Damage Among Users of Digital Mobile Phones

 

P. K. Gadhia, Tejal Shah, Amit Mistry, Meonis Pithawala, Dipesh Tamakuwala

 

Dans une études préliminaire afin d’examiner des lésions possibles sur des chromosomes de lymphocytes, nous avons testé 2 issues finales cytogénétiques, c’est-à-dire les aberrations chromosomiques (C.A.) et les fréquences d’échange de chromatides sœurs (SCE), chez 24 utilisateurs de téléphones mobiles ( 12 sujets non fumeur, non buveur et 12 fumeurs et buveurs) qui ont employé des téléphones digitaux durant au moins 2 ans, en utilisant des modulations par codage (les clés) avec décalage minimum de Gauss et des fréquences (à liaison haute) de 935 ) 960 MHz et liaison basse de 890 à 915 MHz. Aux fins de comparaison, le groupe de contrôle a inclus 24 autres individus qui s’assortissaient selon leur âge, leur sexe, leurs habitudes de buveur et de fumeur, aussi bien qu’avec leur état de santé, leurs habitudes au travail et leurs carrières professionnelles ; mais qui n’employaient pas de téléphone mobile. . Des prélèvements sanguins (échantillons) de 12 utilisateurs de mobiles (6 buveurs – fumeurs  et 6 non buveurs – fumeurs) et 12 individus de contrôle (identiques aux utilisateurs de mobiles dans tous les points) furent en plus traités avec un mutagène connu, la mitomycine – c (MMC) pour trouver un effet comutagénique / synergétique. Un tableau complet du sang pour chaque individu fut évalué avec un compteur automatique de cellules.

Il y eut une augmentation significative (P < 0,05) de chromosomes décentrés parmi les usagers des mobiles qui étaient fumeurs/buveurs comparée aux non fumeurs/non buveurs ; la même chose fut vraie pour les groupes des 2 types.

Après le traitement avec la MMC, il y eut une augmentation significative parmi les chromosomes décentrés (P < 0,05) et les chromosomes cerclés (P < 0,001) et chez les fumeurs – buveurs et les non fumeurs – non buveurs utilisateurs de mobiles comparés avec les sujets groupes de contrôle. Bien que les SCE montrèrent une augmentation parmi les utilisateurs, aucun changement dans la progression du cycle de la cellule ne fut remarqué. L’image hématologique montra uniquement des variations mineures entre les utilisateurs des mobiles et les groupes de contrôle.

 

Abstract

In a preliminary study to examine possible lymphocyte chromosomal damage, we have tested two cytogenetic endpoints, namely, chromosomal aberrations (CA) and sister chromatid exchange frequencies (SCE), in 24 mobile phone users (12 nonsmoker–nonalcoholic subjects and 12 smoker–alcoholics), who used digital mobile phones for at least 2 years, employing Gaussian Minimum Shift Keying modulations with uplink frequencies at 935–960 MHz. and downlinks at 890–915 MHz. For comparison, the control study group included another 24 individuals, matched according to their age, sex, drinking and smoking habits, as well as similar health status, working habits, and professional careers; but did not use mobile phones. Blood samples of 12 mobile users (6 smoker–alcoholic and 6 nonsmoker–nonalcoholic) and 12 controls (identical to mobile users in every respect) were further treated with a known mutagen Mitomycin-C (MMC) to find out comutagenic/synergistic effect. A complete blood picture for each individual was assessed with an automatic particle cell counter.

There was a significant increase (P < 0.05) in dicentric chromosomes among mobile users who were smoker–alcoholic as compared to nonsmoker–nonalcoholic; the same held true for controls of both types. After MMC treatment, there was a significant increase in dicentrics (P < 0.05) and ring chromosomes (P < 0.001) in both smoker–alcoholic and nonsmoker–nonalcoholic mobile users when compared with the controls. Although SCEs showed a significant increase among mobile users, no change in cell cycle progression was noted. The hematological picture showed only minor variations between mobile users and controls.